Carrières et opportunités
La conception en horlogerie demande une solide formation professionnelle, des années d’expérience et un intérêt certain pour les activités de recherche et développement. Généralement, le concepteur en horlogerie commence par travailler sur des mouvements simples avant d’être impliqué dans les différentes complications horlogères, à commencer par les complications utiles (quantième, jour-date, second fuseau horaire…), suivies par les complications de régulation (tourbillons), astronomiques (quantième perpétuel, phases de lune…), de calcul des temps courts (chronographe) ou musicales (répétition minutes, grande et petite sonneries…). Les grandes complications représentent pour l’horloger concepteur une forme de consécration.
Les horlogers concepteurs ont l’opportunité d’exercer leurs talents auprès des grandes Maisons horlogères dont les capacités d’innovation sont notamment tributaires de leurs compétences. Ils peuvent également entamer un cursus professionnel auprès de plus petites entités spécialisées dans le développement de nouvelles solutions techniques qui se sont multipliées depuis le tournant du siècle, notamment grâce à l’émergence de matériaux en provenance de secteurs comme l’aérospatiale, la formule 1 ou les satellites de télécommunication.
Les plus doués parmi les horlogers concepteurs peuvent également considérer le lancement de leur propre marque, pour autant qu’elle offre une réelle alternative et/ou plus-value en termes de construction et complications mécaniques. Généralement, cette option va de pair avec une activité lucrative permettant de la financer, notamment dans la restauration de pièces d’horlogerie anciennes ou dans le développement de solutions mécaniques sur mandat de Maisons horlogères.