Pas moins de 500 ans d’histoire horlogère sont passés par les mains de Michel Parmigiani dont l’atelier de restauration jouit d’une réputation inégalée depuis son lancement dans les années 1970. Cette expertise unique qui distingue Michel Parmigiani, cultivée aussitôt après ses neuf années d’études, a ainsi conduit le maître horloger à devenir, dès 1980, responsable de la maintenance de la collection Maurice-Yves Sandoz, d’une richesse inestimable. Une expertise qui a naturellement amené quelques grandes marques historiques comme Breguet, Piaget ou Vacheron Constantin à venir toquer à la porte de l’horloger en quête de solutions techniques. Mais si Michel Parmigiani voue une admiration aux anciens, pas question de rester figé dans le passé. Désormais proche de Pierre Landolt, Président de la Fondation de Famille Sandoz avec qui il partage une même passion horlogère, Michel Parmigiani est encouragé à se lancer dans la création. En 1996, le nom de l’horloger devient celui d’une Maison, puis rapidement synonyme de pôle horloger au fil d’acquisitions de sous-traitants, complétées par la création d’une unité industrielle sous le nom de Vaucher Manufacture. Dès l’an 2000 et en moins de six ans, la Maison Parmigiani Fleurier est devenue un groupe horloger parfaitement intégré, à même de produire tous les composants de ses montres, de l’habillage aux mouvements, spiraux compris.
C’est en 1999 qu’apparaît ainsi l’Ionica, première montre-bracelet Parmigiani qui va devenir la Kalpa Hebdomadaire et dont le nom fait référence à l’architecture des colonnes grecques, un thème cher à l’horloger. Si cette montre était à l’origine présentée avec un calibre Frédérique Piguet, il sera très vite remplacé par le PF 110, premier mouvement entièrement développé à l’interne, une gageure en sachant la complexité à produire un calibre de base fiable. Complexité parfaitement maîtrisée si l’on songe que cette première réalisation devait bientôt être suivie par tout ce que la technique horlogère compte comme complications, du tourbillon à la répétition minutes en passant par le calendrier perpétuel et le chronographe. Une fonction choisie pour célébrer en 2016 les 20 ans de Parmigiani Fleurier. En quelques deux décennies, Michel Parmigiani a ainsi développé 33 mouvements originaux, sans compter ceux réalisés dans l’univers des pendules ou pour le compte de tiers. Des mouvements considérés comme des chefs d’œuvre de mécanique horlogère, comme celui de la Bugatti Super Sport en position vertical comme un bloc moteur de voiture, ou encore celui de l’Ovale Pantographe à aiguille télescopiques. Avec toujours cet esprit Parmigiani caractérisé par des aiguille delta, des cadrans guillochés à clou et des boîtiers élancés, une signature pour le siècle à venir.
1976
Ouverture de Mesure et Art du Temps, atelier d’horlogerie et de restauration.
1980
Restaurateur de la collection Maurice-Yves Sandoz, l’une des plus importantes collections de montres de poche et d’automate de Suisse.
1996
Création de la Maison Parmigiani Fleurier.
1998
Lancement du premier calibre PF110.
2003
Création de la Fondation Qualité Fleurier en collaboration avec Bovet, Chopard et Vaucher Manufacture.
2005
Parmigiani dispose d’un pôle horloger totalement intégré suite aux acquisitions de Atokalpa (décolletage), Bruno Affolter (boîtiers), Elwin (organe réglant) et après la création de Quadrance & Habillage et Vaucher Manufacture.
2010
Lancement de la Bugatti Super Sport avec son mouvement vertical.
2011
Présentation de la collection Tonda 1950 et ouverture des premiers Atelier Parmigiani à Shanghai, Pékin et Moscou.
2016
Présentation d’Hippologia, horloge de table automate avec des chevaux galopants et de la Tonda Chronor Anniversaire, premier chronographe intégré de la Maison.
2021
Guido Terreni rejoint Parmigiani Fleurier et lance la nouvelle collection Tonda PF.